Couverture de INPSY_8609

Article de revue

Traiter l'addiction aux jeux de hasard et d'argent : un programme Internet

Pages 753 à 757

Introduction

1Alors que pour la plupart des gens le jeu est une activité de loisir et de détente, il peut parfois devenir une source de souffrance, et donner lieu à une pathologie caractérisée par une difficulté à résister à l’impulsion de jouer malgré les possibles conséquences négatives. Le jeu « pathologique » est ainsi considéré dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux [1] comme un trouble progressif et chronique. Il concerne les jeux de hasard et d’argent, impliquant une mise irréversible (argent ou objet), et dont le résultat dépend complètement ou en grande partie du hasard. Dans cette catégorie de jeux, on trouve par exemple la roulette, les machines à sous, les loteries, ou les paris.

2La prévalence du jeu pathologique semble stable à travers les pays et selon les instruments d’étude, et s’échelonne de 0,8 % à 1,8 % de la population [25]. En plus des joueurs pathologiques, on parle aussi des joueurs « problématiques », qui montrent des symptômes moins graves, mais présentent un risque de devenir pathologiques (1,2 % à 2,4 % de prévalence, voir aussi [3]). Le jeu « excessif » regroupe les joueurs pathologiques et les joueurs problématiques.

3Les conséquences du jeu peuvent être sévères à la fois pour le joueur, pour son entourage et pour la société en général, impliquant des problèmes financiers, légaux, médicaux, psychologiques, familiaux et professionnels [12]. Un degré élevé de comorbidité a été également observé en lien avec les problèmes de jeu dans la littérature internationale. Les troubles comorbides les plus souvent décrits sont les dépendances/abus d’une substance, les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les troubles de personnalité [9, 11]. Enfin, le comportement suicidaire est souvent associé au jeu, certaines études révélant un taux de suicide de 20 % dans cette population [17].

Traiter le jeu excessif

4Ces dernières années, les changements dans les législations à travers le monde, ainsi que les nouvelles formes de jeux de hasard et d’argent, comme les jeux en ligne (par exemple roulette ou casino en ligne), ont clairement augmenté l’accessibilité et la disponibilité des jeux, ce qui pourrait avoir un impact sur le comportement de jeu et sa prévalence [29]. Étant donné l’importance des conséquences du jeu au niveau individuel et social, il y a donc un besoin urgent d’interventions préventives et de traitements efficaces.

5Un certain nombre de recherches se sont penchées sur l’efficacité des interventions proposées pour le jeu excessif. Ces études ont majoritairement évalué les groupes de soutien tels que les Joueurs anonymes ou les traitements utilisant l’approche cognitivo-comportementale. Dans ce dernier type de traitement, l’objectif est notamment de modifier les distorsions cognitives (par exemple les croyances concernant le hasard – les illusions de contrôle – ou la probabilité de gagner), de changer le comportement de jeu avec des stratégies concrètes (par exemple éviter l’exposition au jeu ou gérer son argent), ou de proposer des techniques comme la relaxation, l’exposition avec prévention de réponse et le développement d’habiletés (résolution de problème ou compétences sociales). Les études ont montré globalement de bons résultats, indiquant une bonne efficacité des traitements actuellement disponibles pour le jeu excessif, les effets de ces méthodes ayant été évalués sur le court et le plus long terme (évaluation de 3 à 24 mois après le traitement ; voir les métanalyses d’Oakley-Browne, Adams et Mobberley [18], de Pallesen, Mitsem, Kvale, Johnsen et Molde [19], et de Goodin et Tarrier [10]).

6De façon étonnante, malgré l’existence de traitements efficaces, les recherches indiquent que seule une très faible minorité des joueurs consulte un professionnel pour un problème de jeu. Les études montrent ainsi un taux de demande d’aide inférieur ou égal à 10 % [8, 21, 27]. De plus, 5 ans en moyenne s’écoulent entre les premières difficultés causées par le jeu et la première demande d’aide [28].

7Cette situation peut être expliquée par plusieurs facteurs. Un travail récent [26] a ainsi passé en revue les publications qui avaient étudié cette problématique. Les résultats indiquent que les barrières au traitement rapportées par la majorité des études étaient le désir des joueurs de faire face au problème par eux-mêmes, la honte, l’embarras ou la peur d’être stigmatisé en allant consulter, ainsi que la minimisation des problèmes de jeu. D’autres obstacles fréquemment rapportés étaient l’inquiétude concernant le déroulement du traitement, ainsi que les questions pratiques par rapport au traitement, notamment le coût et l’accessibilité des soins.

8La difficulté à chercher de l’aide pourrait être d’autant plus importante que les traitements proposés sont intensifs et lourds. Des interventions minimales ont ainsi été développées, et pourraient constituer des alternatives moins menaçantes que d’autres formes de traitements. Différents travaux ont en effet montré que des interventions brèves incluant des livres d’auto-traitement et une interaction minimale avec un thérapeute étaient suffisantes pour réduire le comportement de jeu [22].

Un traitement par Internet

9En somme, il semble nécessaire de proposer des prises en charge qui puissent répondre plus directement aux attentes des joueurs et les amener plus facilement à demander de l’aide. Dans ce contexte, un traitement sur internet pourrait représenter une alternative intéressante. On observe ces dernières années une expansion des traitements par internet. De tels traitements, le plus souvent fondés sur des approches cognitivo-comportementales (cette thérapie se prêtant davantage à une adaptation au format informatique), ont ainsi été utilisés avec différents troubles comme la dépression [2], le stress post-traumatique [16], la phobie sociale [4] ou encore les troubles alimentaires [6, 20]. De manière générale, ces travaux ont donné lieu à des résultats prometteurs. La méta-analyse de Spek et al. [24] qui intègre 12 études, indique ainsi une bonne efficacité des traitements internet dans le domaine de la santé mentale. Ce travail révèle également que les interventions incluant le soutien d’un thérapeute (par exemple un suivi de la progression du patient par e-mail ou par téléphone) présentent une taille de l’effet plus importante que les interventions sans ce soutien, suggérant par là qu’un soutien personnalisé avec un thérapeute est un facteur important dans l’efficacité des traitements par Internet.

10Les avantages des traitements par Internet sont nombreux et ont été examinés par différents travaux. Rochlen, Zack et Speyer [23], par exemple, ont souligné la disponibilité de ce type de traitement à n’importe quelle heure de la journée (par ex. au retour du travail) et n’importe quel jour (y compris le week-end et les jours fériés, lorsque l’envie de jouer peut devenir très forte). De plus, ces traitements sont accessibles n’importe où, même dans les zones défavorisées ou rurales, où l’accès aux soins spécialisés est plus restreint, et ce à un coût limité. Ce type de traitement peut également diminuer la stigmatisation ressentie dans le cadre d’une consultation en face à face. Si certaines précautions sont prises, un traitement par internet peut garantir l’anonymat, ce qui peut mener à une plus grande franchise de la part des joueurs suivis et diminuer la peur des représailles [7]. Enfin, Rochlen et al. [23] soulignent que l’acte d’écrire, qui est le moyen de communication habituel dans les thérapies sur internet, peut être en soi thérapeutique en permettant un processus de décentration.

11Jusqu’ici, très peu de travaux ont examiné l’utilisation de nouvelles technologies comme internet dans le traitement du jeu excessif. Carlbring a été le premier à évaluer un programme de traitement sur internet pour le jeu excessif [5]. Ces auteurs ont évalué l’effet d’une intervention cognitivo-comportementale de 8 semaines en suédois, comprenant un soutien thérapeutique minimal (via un e-mail et un entretien téléphonique hebdomadaire) chez 34 joueurs comparés à 32 joueurs en liste d’attente. Les tailles de l’effet étaient importantes à la fin du traitement et se maintenaient à 6, 18 et 36 mois. Ces résultats demandent néanmoins confirmation.

Un programme francophone de traitement

12Notre équipe a récemment développé un programme de traitement par internet du jeu excessif, afin d’augmenter le nombre de joueurs traités et de contribuer ainsi à la prévention des conséquences du jeu, non seulement pour le joueur, mais aussi pour ses proches.

13Le site Internet sur lequel nous avons implémenté le programme francophone de traitement en ligne comprend une partie « publique », accessible à tous sans inscription préalable (www.jeu-traitement.ch). On y trouve des informations générales sur le jeu excessif, ses origines et ses conséquences. La personne peut ensuite intégrer gratuitement le programme comprenant 8 modules, inspiré du manuel développé par Robert Ladouceur et Stella Lachance [13, 14]. Chaque module comporte une brève explication de son objectif, suivie de différents exercices à effectuer. À la fin de chaque exercice, on propose des comptes rendus personnalisés selon les réponses des participants. Chaque semaine, un e-mail est envoyé au joueur par un spécialiste du jeu (psychologue ou psychiatre), qui donne au joueur un commentaire sur son évolution, renforce sa motivation à continuer, complète les explications données dans les modules et répond aux questions. Chaque module peut être réalisé dans un intervalle d’une semaine au minimum. Une attention particulière a été mise sur le respect de la confidentialité et les informations recueillies sont transmises par connexion sécurisée.

14Les modules abordent tour à tour les motivations à changer et l’objectif de traitement (module 1), les situations dans lesquelles l’envie ou la tentation de jouer est importante (les situations à risque, module 2), la résolution de problèmes (module 3), la gestion du temps et de l’argent (module 4), l’auto-observation des comportements de jeu (module 5), la notion de hasard (module 6), les pensées qui amènent à jouer (module 7), et la prévention de la rechute (module 8).

Étude pilote et premiers résultats

15Le programme a fait l’objet d’une étude pilote qui a été menée depuis juin 2009, afin de vérifier la faisabilité du programme. Treize personnes ont commencé le programme de traitement. Ces participants étaient pour une majorité des hommes (54 %), âgés en moyenne de 46 ans (écart-type de 11,19 ; étendue de 26 à 65 ans), pour la plupart mariés (69 %), avec un niveau d’étude plutôt élevé (69 % avec des études supérieures ou universitaires). Les participants se décrivent comme ayant une bonne expérience avec l’ordinateur (7,1 en moyenne, sur échelle allant de 0 – peu d’expérience – à 10 – très bonne expérience). Au moment où ces personnes se sont inscrites au programme, 38 % d’entre elles jouaient entre 4 et 10 heures par semaine en moyenne alors que 31 % jouaient plus de 10 heures par semaine. Elles disent avoir joué la semaine précédente en moyenne 4 fois (écart-type 5,3). Parmi les participants, 38 % déclarent jouer aux machines à sous (dont la majorité aux machines en ligne), 38 % aux paris, 31 % au poker (la majorité en ligne), 31 % à la loterie et 15 % à la roulette. Lorsqu’on demande aux participants de choisir le jeu auquel ils jouent le plus, les machines à sous arrivent en tête (citées par 38 % des participants) suivi des paris (31 %), du poker (23 %) et de la roulette (8 %). Un peu moins de la moitié des participants (46 %) déclarent avoir des dettes en rapport avec le jeu.

16Dix participants ont rempli les questionnaires de la deuxième évaluation. De manière générale, les réactions des participants sont positives et la plupart d’entre eux ont trouvé le programme aidant. Le contact e-mail a été particulièrement apprécié. Même si le nombre restreint de participants ne permet pas encore de tirer de conclusions claires, les résultats préliminaires indiquent une diminution significative entre les mesures prises avant et après le programme au niveau des symptômes (mesurés par un entretien téléphonique fondé sur les critères du DSM-IV), ainsi que de l’impact du jeu sur la situation familiale, sur la situation sociale, sur la situation financière, sur l’humeur et sur l’anxiété des participants. On observe également une augmentation du sentiment de contrôle sur le jeu.

17Pour mesurer l’appréciation du programme par les participants, nous leur avons demandé d’évaluer de 1 à 10, pour chaque module, s’ils ont appris quelque chose, s’ils ont jugé le module utile, s’ils l’ont apprécié, et s’ils l’ont compris. La moyenne pour tous les modules est de 7,46 (écart-type 1,67) par rapport au fait d’avoir appris quelque chose, de 7,83 (écart-type 1,68) pour l’utilité des modules, de 7,97 (écart-type 1,88) pour l’appréciation des modules, et de 8,44 (écart-type 1,68) pour leur compréhension. Le module qui a été évalué comme étant le plus utile est le module 6, le module qui concerne le hasard. De façon intéressante, ce dernier résultat confirme l’importance donnée par l’approche cognitivo-comportementale aux fausses croyances concernant le hasard [15]. Le travail sur les distorsions cognitives serait ainsi central dans le traitement du jeu excessif : il serait considéré comme tel non seulement par le clinicien, mais par le patient lui-même.

18Après les réactions encourageantes suscitées par ce programme au cours de l’étude pilote, nous allons débuter une étude de validation, permettant d’évaluer l’efficacité du programme de manière plus systématique. Quatre-vingts personnes présentant un comportement de jeu pathologique ou problématique seront recrutées principalement via des annonces dans la presse ou sur internet, des établissements de jeu ou des consultations médicales. Les patients recrutés seront randomisés en 2 groupes : un groupe « traitement par Internet » et un groupe « liste d’attente ». Les patients des deux groupes seront évalués à deux reprises (ligne de base et après 10 semaines) par rapport au diagnostic de jeu excessif, aux comportements de jeu auto-rapportés, aux conséquences du jeu (qualité de vie) et à la symptomatologie dépressive.

Conclusion

19Le jeu excessif est un problème de santé publique qui a des répercussions sur l’individu et la société, et dont la fréquence pourrait augmenter avec l’accessibilité accrue des jeux (notamment des jeux en ligne). Malgré la souffrance vécue par les joueurs, ceux-ci consultent peu les professionnels de la santé. Un traitement du jeu excessif sur Internet pourrait ainsi permettre de contourner les freins à la demande d’aide. Non seulement ce programme pourrait aider les joueurs à changer leur comportement de jeu, mais aussi, plus modestement, leur permettre d’avoir un premier contact avec des professionnels de la santé et les encourager à entreprendre un traitement plus classique par la suite. Les données récoltées permettront également de mieux connaître le profil des joueurs et de développer ainsi des traitements adéquats. Les résultats préliminaires obtenus dans l’étude pilote sont encourageants et confirment le potentiel de ce type de traitement.

20Conflits d’intérêts : aucun.

Références

  • 1
    American Psychiatric Association. Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders. Washington : American Psychiatric Association, 1994.
  • 2
    Andersson G, Bergström J, Holländare F, Carlbring P, Kaldo V, Ekselius L. Internet-based self-help for depression : randomised controlled trial. British Journal of Psychiatry 2005 ; 187 : 456-61.
  • 3
    Bondolfi G, Jermann F, Ferrero F, Zullino D, Osiek C. Prevalence of pathological gambling in Switzerland after the opening of casinos and the introduction of new preventive legislation. Acta Psychiatrica Scandinavica 2008 ; 117 : 236-9.
  • 4
    Carlbring P, Gunnarsdóttir M, Hedensjö L, Andersson G, Ekselius L, Furmark T. Treatment of social phobia : randomised trial of Internet-delivered cognitive-behavioural therapy with telephone support. British Journal of Psychiatry 2007 ; 190 : 123-8.
  • 5
    Carlbring P, Smit F. Randomized trial of Internet-delivered self-help with telephone support for pathological gamblers. Journal of Consulting and Clinical Psychology 2008 ; 76 : 1090-4.
  • 6
    Carrard I, Rouget P, Fernández-Aranda F, Volkart AC, Damoiseau M, Lam T. Evaluation and deployment of evidence based patient self-management support program for bulimia nervosa. International Journal of Medical Informatics 2006 ; 75 : 101-9.
  • 7
    Cooper G, Doucet G. Online help for problem gambling : why it is and is not being considered. eGambling. The Electronic Journal of Gambling Issue 2002 ; 7.
  • 8
    Cunningham, Little use of treatment among problem gamblers. Psychiatric Services 2005 ; 56 : 1024-5.
  • 9
    Dannon PN, Lowengrub K, Aizer A, Kotler M. Pathological gambling : comorbid psychiatric diagnoses in patients and their families. Israel Journal of Psychiatry and Related Sciences 2006 ; 43 : 88-92.
  • 10
    Gooding P, Tarrier N. A systematic review and meta-analysis of cognitive-behavioural interventions to reduce problem gambling : hedging our bets ? Behaviour Research and Therapy 2009 ; 47 : 592-607.
  • 11
    Ibáñez A, Blanco C, Donahue E, Lesieur HR, Pérez de Castro I, Fernández-Piqueras J, et al. Psychiatric comorbidity in pathological gamblers seeking treatment. American Journal of Psychiatry 2001 ; 158 : 1733-5.
  • 12
    Ladouceur R, Boisvert JM, Pépin M, Loranger M, Sylvain C. Social cost of pathological gambling. Journal of Gambling Studies 1994 ; 10 : 399-409.
  • 13
    Ladouceur R, Lachance S. Overcoming pathological gambling : therapist guide. New York : Oxford University Press, 2007.
  • 14
    Ladouceur R, Lachance S. Overcoming your pathological gambling : workbook. New York : Oxford University Press, 2007.
  • 15
    Ladouceur R, Sylvain C, Boutin C, Lachance S, Doucet C, Leblond J, et al. Cognitive treatment of pathological gambling. The Journal of Nervous and Mental Disease 2001 ; 189 : 774-80.
  • 16
    Litz B, Engel CC, Bryan RA, Papa A.A randomized, controlled proof-of-concept trial of an Internet-based, therapistassisted self-management treatment for posttraumatic stress disorder. American Journal of Psychiatry 2007 ; 164 : 1676-83.
  • 17
    National Council on Problem Gambling Research and Public Policy Committees. Problem and pathological gambling in America : the national picture. Columbia MD : National Council on Problem Gambling, 1997.
  • 18
    Oakley-Browne MA. Adams, Mobberley PM. Interventions for pathological gambling. The Cochrane Database of Systematic Reviews 2004 ; 3 : 1-16.
  • 19
    Pallesen S, Mitsem M, Kvale G, Johnsen BH, Molde H. Outcome of psychological treatments of pathological gambling : a review and meta-analysis. Addiction 2005 ; 100 : 1412-22.
  • 20
    Paxton SJ, Mclean SA, Gollings EK, Faulkner C, Wertheim EH. Comparison of face-to-face and Internet interventions for body image and eating problems in adult women : an RCT. International Journal of Eating Disorders 2007 ; 40 : 692-704.
  • 21
    Productivity Commission. Australia’s gambling industries. Canberra : Productivity Commission, 1999.
  • 22
    Raylu N, Oei TPS, Loo J. The current status and future direction of self-help treatments for problem gamblers. Clinical Psychology Review 2008 ; 28 : 1372-85.
  • 23
    Rochlen AB, Zack JS, Speyer C. Online therapy : review of relevant definitions, debates and current empirical support. Journal of Clinical Psychology 2004 ; 60 : 269-83.
  • 24
    Spek V, Cuijpers P, Nyklí?ek I, Riper H, Keyzer J, Pop V. Internet-based cognitive behaviour therapy for symptoms of depression and anxiety : a meta-analysis. Psychological Medicine 2007 ; 37 : 319-28.
  • 25
    Stucki S, Rihs-Middel M. Prevalence of adult problem and pathological gambling between 2000 and 2005 : an update. Journal of Gambling Studies 2007 ; 23 : 245-57.
  • 26
    Suurvali H, Cordingley J, Hodgins DC, Cunningham J, Barriers to seeking help for gambling problems : a review of the empirical literature. Journal of Gambling Studies 2009 ; 25 : 407-24.
  • 27
    Suurvali H, Hodgins DC, Toneatto T, Cunningham J. Treatment seeking among Ontario problem gamblers : results of a population survey. Psychiatric Services 2008 ; 59 : 1343-6.
  • 28
    Tavares H, Zilberman ML, Beites FJ, Gentil V. Gender differences in gambling progression. Journal of Gambling Studies 2001 ; 17 : 151-9.
  • 29
    Volberg RA. Prevalence studies of problem gambling in the United States. Journal of Gambling Studies 1996 ; 12 : 111-28.

Mots-clés éditeurs : prise en charge, internet, jeu pathologique, cyberthérapie, thérapie cognitive, thérapie comportementale

Date de mise en ligne : 15/11/2012

https://doi.org/10.1684/ipe.2010.0692

Domaines

Sciences Humaines et Sociales

Sciences, techniques et médecine

Droit et Administration

bb.footer.alt.logo.cairn

Cairn.info, plateforme de référence pour les publications scientifiques francophones, vise à favoriser la découverte d’une recherche de qualité tout en cultivant l’indépendance et la diversité des acteurs de l’écosystème du savoir.

Retrouvez Cairn.info sur

Avec le soutien de

18.97.9.169

Accès institutions

Rechercher

Toutes les institutions