La violence et ses conséquences sur la santé occupent de plus en plus le champ d’activités des professionnels de la santé. Les services d’urgences sont souvent en première ligne pour accueillir ces victimes ; comme le démontre la littérature. Le dépistage est primordial, car les personnes concernées ne dévoileront pas spontanément leur vécu de violence et n’annonceront pas nécessairement ce motif de consultation. De ce fait, ce problème de santé demeure largement sous-dépisté.
Cet article présente le protocole de recherche élaboré pour connaître la prévalence locale dans un service d’urgences d’un hôpital universitaire. Un fort taux de participation (77%) et une prévalence élevée (11,40%), témoignent de l’ampleur de cette problématique.
Mots clés
- violence
- méthodologie
- service d’urgences
- santé publique
- prévalence
- dépistage
Violence and their consequences on health is increasingly part of the daily activities of health professionals. A large proportion of victims of violence do use emergency services according to the literature. Those services are often the first contact in the health care system for victims of violence. This potential opportunity to follow the victims, make necessary to improve the quality of the screening, thus because persons concerned by violence will not easily reveal their past or current history of violence. This delicate problem leads often to under diagnosis.
This paper presents the research protocol developed to assess the prevalence of violence in an emergency unit in a University hospital. We obtained a high participation rate of 77% and a high proportion of violence (11,40%) confirming the public health importance of this health problem.
Mots-clés éditeurs : dépistage, violence, prévalence, santé publique, service d'urgences, méthodologie
Date de mise en ligne : 11/01/2014
https://doi.org/10.3917/rsi.082.0087