Dans les établissements hospitaliers, le plastique à usage unique (PUU) est omniprésent : vaisselle jetable, emballages, équipements de protection individuelle, dispositifs médicaux (DM), etc. Or, ce plastique a des impacts sanitaires indirects.
Tout d’abord, le plastique est synonyme d’émissions de CO2. Il est en effet très majoritairement issu de ressources fossiles (comme plus de 98 % des plastiques dans le monde). De plus, le plastique dans les établissements n’est que très peu recyclé : seuls 10 % des déchets plastiques issus du système de santé sont recyclés en France.
Le plastique utilisé dans les établissements hospitaliers est donc une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre, contribuant aux 8 % des émissions nationales dont le secteur de la santé est responsable.
Or, d’après le dernier rapport du GIEC, le changement climatique engendrera une hausse de la morbidité, une hausse de la mortalité, des zoonoses plus fréquentes, des maladies liées à la nourriture et à l’eau, ou encore une dégradation de la santé mentale. Autant d’effets qui mettront en difficulté notre système de santé.
Par ailleurs, l’usage de plastiques dans le système de santé pose des problèmes d’exposition aux perturbateurs endocriniens. Ces substances chimiques sont soupçonnées d’être un facteur d’obésité, de dérèglement hormonal, d’infertilité, de malformations congénitales, de retards de puberté, etc. Soit des affections auxquelles le système de santé devra répondre.
Enfin, les plastiques engendrent, après leur usage, des pollutions…