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Article de revue

Échanges interprofessionnels en temps de COVID-19 à l’hôpital Bichat Claude-Bernard : éclairages pour la recherche

Pages 59 à 64

Introduction

1 La gestion de l’épidémie de COVID-19 a fait l’objet d’enquêtes sur les vécus des professionnel·le·s de santé et les réorganisations des hôpitaux pour faire face à la crise. Ces retours d’expériences (RET-EX) [1], parfois appelés After Action Review [2] sont souvent conduits au sein d’un service hospitalier [3] ou parmi un corps professionnel en particulier [4]. Ces procédés sont recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) [5] pour prendre acte des accomplissements et des pratiques à améliorer en faisant émerger des leçons apprises et, ainsi, mieux pouvoir faire face aux crises futures.

2 Cette contribution s’inscrit plus largement dans le cadre du projet HoSPiCOVID, qui avait pour objectifs, d’une part, d’analyser la résilience des hôpitaux et de leurs personnels dans cinq pays (France, Mali, Brésil, Canada, Japon) et, d’autre part, d’élaborer des recommandations à partir des leçons apprises sur les réorganisations et adaptations vécues par les professionnel·le·s [6]. En France, l’équipe de chercheur·se·s a débuté une enquête empirique menée à l’hôpital Bichat Claude-Bernard (BCB, Assistance publique – Hôpitaux de Paris [AP-HP]) dès le mois de mars 2020 et durant les vagues successives jusqu’en juin 2021. L’hôpital BCB a été fortement mobilisé pour accueillir les malades du COVID-19 [7]. Les principaux résultats de l’enquête ont porté sur les innovations liées à la réorganisation des services et de la gouvernance en temps de crise et sur les limites de celles-ci, notamment en termes de communication et de perspectives de transformation à long terme [8].

3 À la fin de la première vague, en juin 2020, les équipes soignantes du Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) de l’hôpital BCB ont sollicité l’équipe de recherche pour organiser un premier temps de partages et d’échanges. Les chercheur·se·s ont alors organisé trois groupes de discussion (GD), une méthode de collecte de données permettant de générer des interprétations [9] et contribuer à une réflexivité partagée [10]. Un an plus tard, en mai 2021, les chercheur·se·s ont proposé aux professionnel·le·s des services concernés par l’enquête de participer à des ateliers d’élaboration de leçons apprises (LA).

4 Ces GD et ateliers d’élaboration de LA, du fait de leur forme participative, ont permis de compléter et de valider les données empiriques collectées au cours de l’enquête, de créer des espaces de parole pour les professionnel·le·s et d’observer leurs interactions et rapports de pouvoir dans un contexte de gestion de crise. L’objectif de cet article est de décrire les apports de ces temps d’échanges interprofessionnels conduits à l’hôpital BCB dans le cadre de l’enquête HoSPiCOVID (de juin 2020 à mai 2021).

Matériels et méthodes

5 La conduite de ces temps d’échanges à l’hôpital BCB s’insère dans un dispositif d’enquête local comprenant : (i) des entretiens semi-directifs individuels qui ont été conduits avec différentes catégories de personnel (n = 95) selon une grille initialement co-élaborée avec les pays participant au projet HoSPiCOVID, et (ii) des séances d’observation qui ont été menées au SMIT, auprès de l’Équipe de prévention du risque infectieux (Epri), de la cellule de crise et à la chambre mortuaire. En parallèle, des temps d’échanges interprofessionnels relevant de deux approches méthodologiques aux contours et finalités singulières – groupes de discussion (GD) et ateliers d’élaboration de LA – se sont accolés à cette méthodologie principale. Le tableau I montre la diversité des participant·e·s à ces temps d’échanges.

Tableau I

Participant·e·s aux temps d’échanges interprofessionnels

Groupes de discussionCompositionParticipant·e·s (N)
Groupes de discussion (MIT)
Session 1 (23 juin 2020)1 cadre, 1 médecin, 10 infirmier·e·s et aides-soignant·e·s10
Session 2 (23 juin 2020)1 médecin (chef de service), 4 aides-soignant·e·s, 5 iinfirmier·e·s, 1 nutritionniste11
Session 3 (24 juin 2020)2 médecins, 4 aides-soignant·e·s, 4 infirmier·e·s9
Total30
Ateliers d’élaboration de LA
Session 1 (5 mai 2021)Directrice de l’hôpital1
Chefs de service3
Médecins3
Cadres de santé2
Infirmier·e·s1
Session 2 (6 mai 2021)Cadres de santé4
Coordinatrice recherche clinique1
Infirmier·e·s4
Aide-soignant·e·s1
Coach professionnelle1
Brancardier1
Total22

Participant·e·s aux temps d’échanges interprofessionnels

Groupes de discussion

6 Les groupes de discussion ont été organisés après la première vague de COVID-19 (juin 2020) à la demande des équipes du SMIT, pour partager un moment collectif et raconter leurs expériences. Ces temps d’échanges n’étaient pas prévus dans le protocole de recherche initial, nous les avons organisés à la demande des équipes soignantes.

7 Trois sessions d’échanges ont été organisées par l’équipe de recherche, un cadre et un médecin du SMIT. Les deux membres de l’équipe soignante du SMIT ont invité leurs collègues à participer. Cette « équipe organisatrice » a veillé à garantir une composition représentative des différentes catégories de professionnels hospitaliers (aides-soignant·e·s, infirmier·ère·s, médecins, cadres, autres professionnel·le·s [psychologues, nutritionnistes, coursiers]). Chaque session a duré environ une heure.

8 Les deux chercheur·se·s (FC, RH) ont animé et modéré les séances avec un plan de séance relativement ouvert. L’objectif premier était de laisser les professionnel·le·s s’exprimer sur des thématiques libres en lien avec la gestion de crise et leur vécu personnel de la période, tout en laissant émerger les dynamiques collectives. Un compte rendu a ensuite été présenté par les chercheur·se·s aux professionnel·le·s au cours d’une réunion de service pour discuter des éléments clés soulevés.

Ateliers d’élaboration de LA

9 Deux ateliers d’élaboration de LA ont été organisés en mai 2021 conformément au protocole de recherche initial du projet HoSPiCOVID et en s’appuyant sur un guide conçu à cette fin [11]. Trois fiches synthétiques reprenant les principales thématiques identifiées lors de l’analyse des données collectées au cours de l’enquête empirique ont été rédigées par l’équipe de recherche : 1° Réorganisation des services et des espaces, 2° Réorganisation du travail, 3° Prévention du risque de contamination. Ces fiches ont ensuite été envoyées, en amont, aux participant·e·s pour être présentées et discutées au cours des ateliers (un exemple de fiche thématique est disponible en figure 1).

10 Chaque atelier a duré environ deux heures. Ces ateliers, animés par les mêmes chercheur·se·s (FC, RH), visaient à brièvement présenter les résultats de l’enquête empirique relatifs aux trois thématiques principales identifiées, pour ensuite les laisser s’exprimer sur ces résultats et sur ce qui avait, selon eux, bien fonctionné, moins bien fonctionné ou sur ce qu’ils auraient pu ou voulu faire autrement.

11 Ces différents temps d’échanges ont été intégralement enregistrés (environ sept heures d’enregistrement) et retranscrits pour être analysés sur le fond (analyse thématique) et sur la forme (analyse des interactions).

Éclairages

12 Les temps d’échanges avec les professionnel·le·s de l’hôpital BCB ont permis de :

  • 1) Créer des espaces de parole pour ces professionnel·le·s ;
  • 2) Enrichir et de valider les données collectées au travers d’une (re)connaissance collective d’aspects saillants relatifs à leurs vécus de la crise ; et
  • 3) Rendre compte de leurs attitudes, interactions et rapports de pouvoir observés au cours des ateliers dans un contexte de gestion de crise.

Des temps de parole pour les professionnel·le·s en temps de gestion de crise

14 Les professionnel·le·s de santé ont trouvé crucial de disposer d’un temps pour s’exprimer et partager un moment ensemble, une fois la première vague passée. Les professionnel·le·s ont utilisé de manière constructive ces espaces pour dire des choses « en public » afin que leur récit soit entendu et partagé par/avec leurs collègues et par les chercheur·se·s. Par exemple, une aide-soignante a raconté au cours d’un GD l’infection au SARS-CoV-2 qu’elle a vécue en mars 2020, le fait qu’elle ait dû batailler pour être dépistée et être reconnue malade, concluant « je me suis sentie abandonnée ». Ce témoignage a eu une bien plus grande résonnance dans ce GD qu’elle ne l’aurait eu dans le cadre d’un entretien individuel puisqu’elle a été entendue collectivement. Plus d’un an après le début de la crise, en mai 2021, alors que la troisième vague est toujours forte, les équipes ressentent qu’elles sont « encore pas mal dans le dur », et que « si on ouvre les vannes, ça va s’effondrer » (médecin participant à l’atelier). Au cours d’un atelier LA, un brancardier évoquait la non-reconnaissance de certains métiers à l’hôpital et a partagé un sentiment de démotivation et de résignation : « On est invisibles, on a l’impression d’être rien du tout. » On comprend dans ces verbatim que malgré la solidarité et le soutien, les conditions de travail étaient très difficiles et les hiérarchies socioprofessionnelles ressenties parfois durement. Le récit collectif était teinté de fatigue, de frustration voire de colère.

Figure 1

Fiche synthèse thématique

Fiche synthèse thématique

15 Plusieurs catégories de professionnel·le·s étaient présent·e·s à ces temps d’échanges. Les chercheur·se·s ont observé que la présence de ces différents niveaux hiérarchiques a pu motiver les prises de parole de certain·e·s professionnel·le·s pour faire entendre leur voix auprès de leur hiérarchie. Il était à ce moment-là très important que les cadres, les chef·fe·s de service (juin 2020, mai 2021) et la direction de l’hôpital (mai 2021) soient présents pour entendre ces témoignages.

L’approfondissement et la validation des données empiriques collectées

16 Les discussions menées au cours des ateliers LA ont permis d’enrichir et de valider collectivement les données empiriques antérieurement recueillies sur les trois thématiques, tout en soulevant des enjeux majeurs, moins perceptibles lors de l’enquête, auxquels les professionnel·le·s ont dû faire face durant la crise [4] :

  • 1) Le leadership de la gestion de crise a été accepté et reconnu. Les participant·e·s ont apprécié la marge de manœuvre donnée par cette nouvelle gouvernance. Ils ont ressenti positivement l’effacement des hiérarchies professionnelles et les formes d’auto-organisation rendues possibles grâce au déblocage temporaire de certains verrous administratifs et managériaux ;
  • 2) Les professionnel·le·s ont réorganisé leur travail en s’appuyant sur une très forte solidarité professionnelle, un soutien de la population et des renforts externes. Cette période exceptionnelle a toutefois entraîné une surcharge de travail ou « surtravail » tél qu’évoqué dans d’autres enquêtes dans les hôpitaux [12], globalement accepté dans le contexte de la première vague, mais beaucoup plus difficilement vécu à partir de la deuxième vague lorsque l’épidémie commence à s’inscrire dans la durée ;
  • 3) Les fréquents changements de protocoles pour prévenir le risque de contamination, caractéristiques de la phase aiguë de la pandémie de COVID-19 (mi-mars 2020), ont été très mal vécus. Les professionnel·le·s ont interprété la « dégradation » des mesures (par exemple : les masques chirurgicaux remplaçant les masques FFP2 ou les tabliers remplaçant les surblouses) comme une « gestion du manque » (Infirmier·e, juin 2020) ;
  • 4) Les enjeux liés aux défauts de communication et d’information ont été mentionnés beaucoup plus fréquemment au cours des ateliers LA qu’au cours des entretiens individuels. La communication interne à l’hôpital a été incriminée comme un défaut préexistant à la crise. L’information était perçue comme trop verticale. Les participants déploraient également le manque d’espaces de discussion permettant de s’informer sur l’actualité scientifique du virus et d’échanger entre professionnel·le·s.

Des éclairages sur les interactions et les rapports de pouvoir des professionnel·le·s

18 Les données d’enquête antérieurement collectées indiquent que les rapports hiérarchiques ont été atténués dans la gestion collective de la crise COVID. Les échanges interprofessionnels montrent qu’ils n’ont cependant pas disparus. Par exemple, lorsque des sujets tels que la dégradation des mesures de protection ou bien la contamination des soignant·e·s (notamment des paramédicaux) sont évoqués, les médecins, principalement des hommes, endossent souvent une position d’autorité pour réexpliquer les décisions en les justifiant par une rationalité scientifique qui leur semble évidente. Au cours d’un GD, à la suite du témoignage d’un·e aide-soignant·e relatif à sa contamination sur son lieu de travail, un médecin réagit : « on sait aujourd’hui que les soignants ont été contaminés à l’extérieur », semblant accorder moins de valeur à ce témoignage qu’aux dernières informations scientifiques diffusées en date.

19 Malgré des tensions hiérarchiques, de fortes convergences de ressenti entre les différents segments professionnels ont été observés par les chercheur·se·s. Ces convergences relevaient particulièrement d’un sentiment partagé d’une forte détérioration des conditions de travail et du rapport aux soins, déjà dénoncés avant l’apparition de la crise sanitaire, mais qui s’est aggravé après la première vague. Si le personnel paramédical condamne le manque de moyens, les médecins le déplorent également :

20

« Là y a une sorte d’anesthésie, comme un épuisement à force, un ras-le-bol, majeur, qui se traduit notamment par les internes, les paramédicaux qui s’en vont […] on pratique la médecine en mode sous-optimal […] en faisant avec des bouts de ficelle et en supportant tout ça, c’est compliqué, c’est inacceptable pour nous »
(Médecin-chef de clinique, Atelier LA, mai 2021)

Discussion

21 Cette courte contribution insiste sur l’importance des temps d’échanges interprofessionnels et de ces méthodes de recherche collective menés à l’hôpital en contexte de riposte épidémique. Elle démontre notamment leur utilité pratique pour les personnels hospitaliers eux-mêmes.

22 Sur le plan méthodologique, les groupes de discussion et ateliers LA ont pu être organisés en présentiel, ce qui a représenté un atout considérable. En effet, dans ce contexte d’incertitudes liées au virus, de nombreux projets de recherche ont été conduits uniquement au téléphone [13] ou via l’organisation de groupes de discussion virtuels [14].

23 La mise en parole collective a permis de revivre certains épisodes vécus de la crise, de témoigner, d’échanger et de s’écouter. Ces temps d’échanges ont contribué à la production de données originales pour la recherche grâce à l’activation d’un « dispositif de réflexivité distribuée partagée » [10] qui associe une attention aux spécificités des expériences individuelles vécues tout en tissant la trame d’une expérience collective [15]. La réflexivité émane de la capacité à communiquer des divergences de points de vue et à chercher à poursuivre collectivement les recherches sur les vécus singuliers et collectifs de la pandémie de COVID-19.

24 Les échanges ont mis au jour des rapports différenciés à la gestion de la crise, à l’exposition au virus et à l’interprétation de la pertinence des mesures de protection adoptées. Dans l’urgence de la lutte contre le virus, les savoirs expérientiels [16] ont été relégués par la domination des savoirs épidémiologiques et cliniques. Si nous ne pouvons guère neutraliser les rapports de pouvoir liés au genre, à la classe sociale et au statut professionnel, leur objectivation permet, en revanche, d’éclairer les divergences d’interprétation et de vécus autour de la gestion de l’épidémie de COVID-19 à l’hôpital.

Aucun conflit d’intérêts déclaré

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Mots-clés éditeurs : Hôpital, Groupe de discussion, Recherche qualitative, COVID-19, Interprofessionnel

Date de mise en ligne : 16/06/2023

https://doi.org/10.3917/spub.231.0059

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